Tout est si fragile.

← Retour au journal

août 2016

Masque.

"Et toi ? [...]" Je ne sais pas si je dois répondre. Peut être qu'au fil du temps je me suis mise à voir le mal partout. Je cherche la petite bête peut être ? Est-ce qu'il s'intéresse réellement à moi, à ce que je fais, à ce que je pense, où est-ce tout simplement pour me raconter ses dernières anecdotes et susciter en moi une réaction comme "C'est génial pour toi !" ou encore "Super, comme je t'envie !" ? Je n'en sais rien. Pourquoi est-ce que je continue ? Pourquoi est-ce que je n'avais jamais remarqué cet individualisme qui touche beaucoup de gens ? Pourquoi est-ce que (...)

Coquelicot.

"Un coquelicot fané de refleurit jamais." "Parfois je suis dans l'incapacité de répondre. A cet instant précis je suis déjà partie loin, aussi loin que la pensée puisse me porter. Dans un premier temps je ne t'entend plus, puis je ne t'écoute plus. Tu n'existes plus. Je sais que j'aborde souvent ce sujet, mais j'ai besoin de venir l'exprimer ici. C'est ainsi que je fonctionne. Peut être qu'au delà de cet écran si blanc, d'autres vivent la même situation que la mienne. Je ne recherche ni réconfort, ni conseil, je suis tout simplement en quête d'un cœur plus serein. Une (...)

Histoire de beignet [...]

"Pas touche ! C'est pour la kermesse [...]" Hier après midi, j'ai eu comme un énorme flash, un souvenir d'enfance revenu de je ne sais où, clair et limpide, comme si cet événement s'était déroulé dans la semaine. Je me suis souvenue des délicieux beignets au sucre que ma mère nous faisait lorsque nous étions petit, et tous les bons moments associés à ses beignets sont revenus. La surprise en rentrant de l'école, les stratagèmes que mon frère et moi mettions au point afin d'en dérober un ou deux lorsque qu'elle avait le dos tourné, et tant d'autres choses qui me font sourire (...)

Pardon [...]

"Le pardon. Le premier pas est le plus difficile." Je te demande pardon. Je sais que cela ne sera pas facile, je sais que cela prendra du temps avant que tu ne me fasses entièrement confiance, mais je serai patiente. Je te prouverai à quel point je tiens à toi, parce que j'ai cette impression que je suis arrivée à un stade où les mots ne suffisent plus. Et je te comprend. Tu es l'une des raisons qui me poussent à me lever le matin, c'est grâce à toi si je trouve le courage de me rendre au travail, même si j'ai la boule au ventre, c'est grâce à toi si je souris même si je n'en (...)