Tout est si fragile.

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mars 2014

Réflexions#29

"Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance." J'ai eu comme un besoin immense de revenir écrire ici. De charmantes angoissent qui m'empêchent de fermer l’œil. Tout ce dont j'avais besoin, bien évidemment. Il y a de cela quelques mois, l'idée de partir à des milliers de kilomètres de m'effrayais pas plus que cela. Au contraire, j'en mourrais d'envie. Et aujourd'hui ? Cette envie est toujours aussi présente. Alors pourquoi est-ce que je stresse pour l'appartement ? Après tout, prendre un peu d'indépendance, c'est ce que j'ai toujours voulu. L'idée est (...)

But I can't change [...]

"Nourrissons-nous de nos différentes cultures." Cette dernière semaine fut étrange, je dois l'avouer. Tout d'abord, une chute. Une chute physique, je veux dire. Je dois dire que porter cet espèce de plâtre pendant tout un mois est assez difficile à admettre. J'ai essentiellement pensé au boulot dans un premier temps. Je n'ai pas pu m'empêcher de m'effondrer, surtout qu'un projet est en cours, et que pour rien au monde je n'y renoncerai. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus perturbé. Le soir même, un nouvel appel de l'hôpital. Ce grand père que je n'avais pas vu depuis de (...)

Coquelicot.

"Un coquelicot fané de refleurit jamais." Parfois je suis dans l'incapacité de répondre. A cet instant précis je suis déjà partie loin, aussi loin que la pensée puisse me porter. Dans un premier temps je ne t'entend plus, puis je ne t'écoute plus. Tu n'existes plus. Je sais que j'aborde souvent ce sujet, mais j'ai besoin de venir l'exprimer ici. C'est ainsi que je fonctionne. Peut être qu'au delà de cet écran si blanc, d'autres vivent la même situation que la mienne. Je ne recherche ni réconfort, ni conseil, je suis tout simplement en quête d'un cœur plus serein. Une (...)

Ode à la joie.

"Ode à la joie." Pour toi j'ai eu envie d'écrire ces quelques lignes, même si j'ai bien conscience que mes mots n'auront jamais autant d'éclat que l'Amour que j'éprouve pour toi. Cette planète est si grande, le peuple qui la compose est si divers, les gens sont si nombreux. A de nombreuses reprises nous aurions pu nous rencontrer, peut être même que ce fut le cas... Mais nous n'étions sans doute pas prêt. Nos personnalités n'étaient pas encore forgées, et à ce niveau-là nous avons tous les deux fait des conneries et des erreurs. Non, je ne crois pas que nous serions tombé (...)