[...]
"Derrière la vitre." J'ai l'impression d'être spectatrice en permanence. Je passe vraiment à côté de tout, pourtant je fais tout ce que je peux pour être présente et prendre des nouvelles mais j'ai toujours un train de retard. Ce boulot de merde je le déteste. Et le pire dans tout ça c'est que je culpabilise lorsque je pars 1h plus tôt parce que je suis malade. Je rate tout. Il n'y a que ce travail. Cette rancœur est en train de muter, ce n'est plus seulement un profond dégoût mais une haine sans nom. Je rate tout. Il ne comprend pas que mon existence ne tourne pas seulement (...)