Réflexions#5.
«Les hommes rêvent du retour plus que du départ.»
Et moi, est-ce que j’attendais ce retour ?
Pas vraiment à vrai dire, pas du tout même.
C’est… Comment dire ? Un départ précipité qui n’a fait qu’accentuer ma profonde certitude que… L’Amour est une supercherie. Un sentiment uniquement composé d’illusion et de peine. Un sentiment qui ne mène qu’à la destruction, et à la perte de toute confiance en soi.
Cela peut vous paraître étrange, ou peut être que vous aussi ressentez la même chose que moi en ce moment-même, mais… A force de souffrir, je ne ressens presque plus la douleur. Je suis comme vide.
C’est comme si plus rien n’habitait en moi, comme si j’étais une vulgaire coquille vide… J’ignore comment vous expliquer cela, je pense qu’il faut le vivre pour comprendre. J’espère de tout coeur que vous ne l’avez pas vécu.
Des excuses. Une petite justification. Est-ce bien raisonnable ?
Sincèrement, je ne sais pas quoi en penser. Je ne sais plus.
Ce retour fut ma véritable "surprise" (qui est un bien grand mot !) de la soirée. Pourquoi ? Et bien je n’ai pas demandé d’explication. Pourquoi ce comportement ? Et bien je n’ai pas demandé d’explications.
Pourquoi pas de demande d’explications ? Parce que cela ne me fait ni chaud, ni froid.
Courir. J’ai pense que je l’ai suffisamment fait. Pour rien au final.
En ce moment tout ce que j’ai envie de faire, c’est m’asseoir sur un banc dans un parc, allumer une cigarette, et contempler le ciel, dans le calme et la sérénité. C’est tout ce dont j’ai besoin.
Vous savez, je pense avoir compris que pour ce genre de chose, il ne faut pas courir. Bien au contraire. Cela nous tombe dessus à un moment où l’on s’attend le moins, du moins je l’espère.
Il est peut être dans ma ville, à la fac ? Peut être est-il ailleurs, dans un autre pays ? Ou peut être… Peut être est-il à côté de moi, tout simplement. Parfois je me pose cette question-là. Suis-je suffisamment aveugle et têtue pour ne pas le voir sans faire exprès ?
M’enfin… Je crois qu’actuellement je me pose trop de questions.
Et cela me ronge le sang pour rien au final.
Cela va à l’encontre de mon idéologie, de ma façon de vivre, en ce moment ma vie est une contradiction. Je pense que je dois lever le pied, et partir.
Rien n’a changé à ce niveau-là, je rêve toujours de ce départ.
Toujours.