Tiens, un brouillon ~
"Parfois, lorsque je le vois [...]"
"Parfois, lorsque je le vois, c’est l’image de son père qui me vient à l’esprit.
Lui qui a affirmait pourtant qu’il ne voulait en rien devenir comme lui. Et pourtant....
Ses mimiques, ses mots, parfois même ses expressions de visage me font penser qu’en réalité il lui ressemble énormément. C’est drôle.
Sommes-nous obligé d’être comme nos parents ?
Mis à part les caractères physiques qu’ils ont en commun (C’est génétique, donc encore heureux qu’il lui ressemble !) c’est fou de voir à quel point ils sont pareils.
Cela en est même troublant.
Je n’ose pas lui dire, car je sais que cela le blessera. Mais quand même, j’y pense très fort lorsque cette impression refait surface ! Je ne m’en rendait pas forcément compte, mais c’est depuis qu’il nous a quitté que je l’ai remarqué. Pourquoi maintenant ?
Je me demande à quoi ressemblerait ma vie, si j’avais eu d’autres parents. Non pas que je les déteste ou que je désire vivre autre chose, bien sûr que non j’éprouve un Amour sans nom pour eux, je me pose simplement cette question sans aucune arrière pensée.
J’en viens ainsi à me dire que si je n’avais pas eu certaines paroles, quel aurait été mon chemin ?
C’est drôle quand on y pense. Et aussi un peu effrayant à la fois.
Bref. Je pars dans mes délires philosophiques.
Ce soir je suis tombée sur cette question-ci, de mon fameux bouquin : "Quel a été votre plus grand échec ?"
J’ai un peu réfléchis, mais pas non plus aussi longtemps que je l’aurais voulu, car la réponse m’est venue presque instantanément : Ma "Carrière".
Je sais que j’ai déjà écris longuement là dessus, mais je ne cesserai jamais d’en être terriblement déçue. J’ai parfois certains "flash" qui me reviennent subitement, des propos ou des pensées optimistes que j’ai pu prononcer qui me reviennent à l’esprit. C’est dingue à quel point je me suis plantée. En beauté. Je me demande encore comment est-ce que j’ai pu m’en sortir. Honnêtement.
Mais lorsque je pousse l’idée plus loin, je me rend compte que j’ai toujours eu cette profonde motivation, cette envie de me sortir de la galère et d’avancer. Je n’ai pas hésité une seule seconde à faire des métiers qui ne me correspondaient en rien, dans l’unique Espoir qu’un jour, j’aurais mon indépendance et que je serai Heureuse.
Au final, ma situation est loin d’être mauvaise.
Amour.
Famille.
CDI."
~...
Ce début d’écrit se trouvait dans mes brouillons depuis un bon mois maintenant. Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas terminé. Quoi qu’il en soit, ce sentiment morose n’est plus présent, ou du moins pas en ce moment, et c’est dans la joie et la bonne humeur que je termine cet écrit !
C’est sans doute grâce à ce CDI que je me sens bien. Je crois que je peux enfin souffler, ou du moins pour un bon moment ! De plus, aujourd’hui je me suis acheté un vélo pour aller au travail. Oui je sais, c’est un peu enfantin de s’extasier pour ça, mais justement ! Lorsque je pars au travail à vélo j’ai ce sentiment d’innocence qui revient. C’est comme si rien ne pouvait m’atteindre. Puis j’aime lorsque le vent me balaye le visage. J’aime énormément.
Je ne pensais pas terminer cet écrit ainsi, mais qu’importe !
Autant finir sur une bonne note ~