"No one knows what it’s like To be the bad man To be the sad man Behind blue eyes [...]"

Cette chanson m’inspire tellement de choses. Une tout particulièrement.

Il y a de cela quelques années, j’ai fais ce rêve quelque peu "traumatisant" où j’assistais, impuissante, à la mort de mon père. Comment expliquer un tel fait, surtout qu’il me paraissait si réel. Depuis, cette pensée ne m’a jamais quittée.
Elle m’est revenue subitement en pleine figure, lorsque qu’il s’est produit cet événement tragique en mai dernier. Ce jour-là, jamais je n’ai serré mon père aussi fort contre moi.

Les larmes aux yeux, cette chanson était omniprésente.
Elle parcourait mon corps entier, me faisait frissonner et pleurer à la fois.

Depuis, je ne peux écouter cette musique.
J’ai pourtant déjà essayé, mais je ne vais pas plus loin que le premier couplet, qui est déjà pour moi lourd de sens.
Je n’ai pas réellement envie d’écrire à la perfection où même exactement mon rêve, où encore cet événement, mais j’avais besoin de l’écrire.
Je crois que c’est ce dont j’ai le plus peur dans la vie, perdre un être cher.

Je me souviens encore de ce jour comme si c’était hier. Il me suffit de fermer les yeux pour le revoir à nouveau. Ce jour tragique m’a énormément touché, bien plus que je ne le pensais. Et pourtant, il ne s’agissait pas d’un de mes parents.
Je n’envisage pas mon avenir sans eux, pourtant, je sais bien qu’au fond il faudra s’y attendre, s’y préparer.

Mais… Peut-on vraiment s’y "préparer" ?

Peut-être suis-je trop sensible, trop attachée, certains me disent que je porte beaucoup trop d’affection pour mes parents et mon frère. Mais est-ce que c’est mal d’aimer ? Je veux dire, aimer quelqu’un bien plus qu’on ne s’aime soi-même ?
Je sais, mon écrit est un peu sinistre. A vrai dire, je n’ai jamais voulu aborder ce sujet ici. J’ignore pourquoi, ce soir j’ai eu ce besoin de l’écrire.

Ce sont des choses que je ne dis pas forcément à quelqu’un, du coup je le pose sur papier. (Ou dans le cas présent je viens me "défouler", comme je le dis souvent, ici.)

Ma plus grande de toutes mes craintes, est de perdre un être cher.