Réflexions#27
"Dis, je voulais te demander [...]"
Il y a des choix à faire. Des décisions à prendre. Je me demande si j’en suis réellement capable.
Dans un sens, j’ai déjà pris ma décision. Le fait qu’il m’ait parlé de cela m’a comme qui dirait… Réchauffé le cœur. Rassuré. Je suis plus sereine. Il faut que je me fasse à l’idée que les gens s’expriment différemment.
C’est assez dur en ce moment. Je crois que je suis encore à la recherche de quelque chose, je ne me sens pas encore complète. Il manque encore… Quelque chose...
Sans doute une stabilité que je n’ai pas encore trouvé. Un travail essentiellement. Ces temps-ci les choses s’accélèrent un peu plus, je reçois un nombre incalculable de brochures pour les écoles. Ce sera sans doute compliqué, mais il y a comme une force encore assoupie au fond de moi qui ne demande qu’à se réveiller. Je ne referai plus cette erreur.
C’est quand même dingue l’importance que peuvent avoir les études. J’ignore si cela provoque ce même sentiment chez d’autres individus, mais le fait de ne pas s’être accomplis professionnellement me fait terriblement mal au cœur. C’est un rêve qui s’envole. Quelque chose qui s’efface, pour ne jamais revenir.
Ce vide me reprend. J’ai terriblement besoin de faire des études. Quelque chose qui me plait. Quelque chose qui me poussera à me lever chaque matin.
J’ai besoin d’une motivation.
C’est bien beau de faire des projets, c’est un bon départ. Mais ce n’est que le début d’une longue démarche, d’un long chemin dont je ne verrai pas le bout d’aussitôt.
Je crois que ce qui me bousille le plus, c’est cette incertitude de ne pas savoir si il y aura quelque chose au bout. Alors, pourquoi faire tant d’efforts ?
Ce BTS me donne tellement d’espoir.
Peut être même trop ? En y réfléchissant bien, celui-ci me correspond parfaitement. En lisant la brochure, mon regard s’est attardé sur la partie "stage en entreprise". A l’étranger qui plus est… J’en meurs d’envie.
Hier, j’ai pu croiser une amie qui m’a annoncé qu’elle partait à Londres pour quelques jours. Elle ne s’imagine pas à quel point elle a une chance incroyable de pouvoir faire tout cela. Elle y va souvent. Beaucoup trop souvent. A tel point que j’ai finis par en devenir jalouse. Elle prend l’avion comme moi je prend le bus pour aller dans une ville voisine.
Mais bref.
Je vais essayer d’y aller cette année. De par mes propres moyens. Ne serait-ce que pour avoir la satisfaction d’avoir réussi de par moi-même. Je suis malade depuis que j’ai reposé mon pied sur le sol Français. Je me met subitement à rêver.
Je m’emballe trop vite surtout.