Tout est si fragile.

Orange.

"Orange [...]"

Aujourd’hui je me suis comme qui dirais… "Lâchée".
Je me suis achetée quelque chose dont j’avais très envie depuis des mois et des mois, sans sourciller. Alors que d’habitude, c’est toujours ce même monologue intérieur qui me revient dans le magasin : N’achète pas ça, avec cet argent tu peux te prendre autre chose, pense à la fin du mois, tu n’en as pas réellement besoin, cela ne te fera plaisir que sur l’instant, bla bla blaaaaaa [...]
Je suis toujours en train de penser au pire. Surtout financièrement. L’achat le plus "énorme" que j’ai fais remonte à 3 ans à présent, et c’est cet ordinateur que j’utilise actuellement. Et encore, je l’ai payé presque une misère pour un ordinateur...

Hier soir nous nous sommes couché à 5h13 du matin (pour être précise) parce que nous avons parlé longuement dès que nous sommes rentrés de la soirée. Celle-ci m’a d’ailleurs achevée. Enfin bref, je n’ai pas spécialement envie de débattre de cela ici, je suis suffisamment bousillée moralement pour "rouvrir" le dossier.

Tout cela pour dire que ce "matin", j’ai décidé de me faire plaisir. Je veux dire, réellement plaisir, pas seulement s’acheter une glace ou boire un verre. Et même si une toute petite partie de moi me reproche d’avoir fait un excès, en toute honnêteté je ne le regrette pas.
Étrangement j’ai besoin de l’écrire noir sur blanc.

Je ne le regrette pas.

Non pas que je sois avare ou simplement égoïste, c’est juste que je suis sans cesse en train de penser au pire, à me dire "au cas où" pratiquement tous les jours… Et cela m’empêche de profiter un peu.
N’empêche j’ai tout de même un peu de mal à croire que je l’ai dans les mains !
Enfin... Je sais que je peux qualifier cela "d’achat compulsif", surtout après la soirée que j’ai passée hier, mais cela ne peut pas me faire de mal, du moment où il y a une limite et que je reste un minimum raisonnable.

C’était important pour moi de l’écrire. Je me prive sans arrêt.

Et je ne parle pas seulement de choses "matérielles".