Tout est si fragile.

Ai-je le droit [...] ?

Est-ce que j’ai le droit d’être triste ?
Après cet écrit, que j’ai relu immédiatement par la suite comme à mon habitude, je me suis demandée si j’avais réellement le droit d’être triste.

"Mais enfin… Comment puis-je écrire des choses pareilles ? J’ai mes parents, mon frère, des ami(e)s, un Homme, un travail et un toit sur la tête… Que puis-je demander de plus ? Qu’est-ce qu’il ne va pas chez moi ?"

C’est l’une des premières choses à laquelle j’ai pensé.
Concrètement, est-ce qu’on a le droit de se plaindre ? Cela m’arrive d’avoir des remords après la publication d’un écrit. Et pas seulement ! Même dans la vie de tous les jours !
Alors… C’est un drôle de problème moral qui se pose à moi. Est-ce que nous n’avons pas le droit de nous plaindre et d’aspirer à quelque chose de mieux, parce qu’il y a pire que notre situation dans le monde ? Hum...

Je me sens coupable.
Et le pire dans tout cela c’est que… J’ai en moi cette certitude d’avoir un "manque" mais j’ignore totalement comment le combler.