My Dear, I have a letter.
My Dear,
Chaque jour tu étouffes un peu plus ici. Tu te demande sincèrement pourquoi est-ce que tu ne prends pas tes valises et pourquoi tu ne pars pas.
Surtout que rien ne te retiens.
Absolument rien.
Hier tu reconnais que tu as eu une réaction exagérée, et qu’agir de cette façon-là avec elle était démesuré. Tu t’en excuses d’ailleurs, même si cela ne t’empêches pas d’avoir un pincement a coeur. Mais nous faisons tous des erreurs.
My Dear,
Chaque minute passée ici te ronge, chaque minute passé ici te rends folle.
Tu l’entends encore hurler, et pourtant tu ne fais rien. Tu l’entends encore te dire toutes les plus belles saloperies du monde, et tu ne fais rien. Par respect.
Au Diable le respect quand elle brise les limites. Lève toi un peu bon sang ! Cela te fait mal, mais dis toi qu’il faudra bien y passer un jour. Dans l’Espoir que tout s’arrange.
My Dear,
Qu’est-ce que l'Espoir pour toi ? Un sentiment de plus en plus piétiné, ou une réelle valeur morale ? Je pense que tu optes pour la première proposition. Cela n’existe sans doute pas. Il faut s’en donner les moyens. Hélas, certain ont plus de chance que d’autre. C’est ce qu’on appelle la Vie.
Ouvre donc un peu les yeux.
My Dear,
"Ouvre donc un peu les yeux" c’est ce que tu te répètes à chaque fois. Et pourtant tu te fais avoir à chaque fois. Petite conne.
Quand je vois ça j’ai simplement envie de te gifler.
My Dear,
Tu es d’un ridicule, regarde toi.