Tout est si fragile.

À toi,

"[...] La haine les éloigne."

À la lecture de tes messages, mon coeur était au bord de l’implosion.
Comment est-ce possible ?

Après toutes ces années je pensais que le seuil de violence avait déjà atteint son maximum.Je me trompais.

Je pensais que tu avais des limites, qu’il te restait tout de même une part de raison. Encore une fois je me trompais.
Plus j’en apprend sur toi et plus je suis écoeurée.
Tu ne mérites pas d’être une femme, encore moins d’être mère.

Mère.
Car oui, le pire dans toute cette histoire c’est que dorénavant tu as un enfant. Un petit être qui n’a rien demandé et qui doit subir en permanence cette instabilité, l’alcoolisme de ses "parents" avant même d’avoir prononcé son premier mot, la violence verbale et peut être même physique qu’ils s’infligent quotidiennement.

Je suis dépassée.

J’ai mal parce que je ne la verrai pas grandir. Je me demande si un jour toute cette histoire prendra fin.
Le seul point positif dans tout cela, c’est que malgré la tempête et toute cette avalanche de haine, nous avons renforcé nos liens. Nous sommes plus forts, et déterminés à vivre heureux de notre côté.

C’est lourd de conséquences.
C’est un choix très difficile.
Mais qu’est-ce qu’il nous reste comme solution ?

C’est "drôle" car il y a quelques mois j’ai déjà écris quelques lignes sur toi, et ces mots plus particulièrement :

"Un matin tu te réveilleras avec ce déclic. Tu te rendras compte que tu as tout perdu [...]"

Hier soir j’ai eu la plus affreuse des pensées.

Ce très long chapitre n’a plus rien à te raconter.