Tout est si fragile.

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[...]

L’espace d’un week-end je faisais pleinement partie de leurs monde. J’étais intégrée, comme si je faisais cela depuis longtemps.
J’ai constitué un début de réseau, le feeling est tellement passé que l’on m’a proposé de participer à d’autres conventions.
Lorsque je me suis retrouvée devant le hall à la fermeture, je me suis sentie comme profondément vide, je pensais au fait que le lendemain j’allais devoir remettre à nouveau des yaourts en rayon.

Mon but n’était qu’éphémère.

Je me suis promis de tenir jusqu’au mariage, par soucis de sécurité, mais je ne suis pas sûre de tenir cette promesse.
Rien qu’à l’idée de revoir la Marâtre dans une heure me donne la nausée. Je ne suis plus à ma place. En fait je crois que je ne l’ai jamais été.

Donc aujourd’hui je suis retournée à mes palettes de marchandises, avec ces abrutis qui me racontent leurs vies et leurs tracas stupides.

Le choc.