"Tout s’échappe [...]"

Perdre le contrôle. Ne plus rien maîtriser. Comme c’est effrayant.
Le monde entier s’effondre sans qu’on ne puisse rien faire. Je ne cesse de réfléchir, à tel point que cela se répercute sur le travail. Je n’ai pas envie de sourire, ou alors je me force. C’est un effort surhumain.
Faire face alors que tout semble être contre vous.

Mes rapports aux autres sont assez limités ses temps-ci. Je n’accorde un rire qu’à très peu de personne proche de moi. Le reste m’importe peu. Et je crois que les autres s’en fichent aussi.

La tête ailleurs, je fais mon petit bout de chemin chaque jour. Je dois dire que je ne suis pas spécialement attentive, tant j’aspire à de nouveaux horizons. C’est drôle, mais je me raccroche à quelques rêves qui ne se réaliseront pas d’ici demain.
Est-ce un début ?

Je me demande à quoi ressembleront les jours qui viennent. J’ignore si c’est un sentiment que chacun a déjà connu au moins une fois dans sa vie, mais j’aime et je déteste mon quotidien à la fois. Je me dis que c’est pas si mal, que j’ai de quoi faire des mes journées, mais dans le fond j’aimerai quand même être ailleurs, ici et là, en train de faire des choses énormes, comme voyager par exemple.
Paradoxe.

La vie est étrange.
Ces derniers temps beaucoup de choses m’ont touchées, alors que cela ne me concerne en rien. Puis c’est dingue de voir à quel point tout est lié. Bref. Parfois j’ai du mal à suivre et à comprendre.

En relisant mon écrit je me rend compte que c’est un bordel pas possible. Mais au final qu’importe, l’essentiel est que je me comprenne, même si mes mots et les sujets abordés sont vagues. Il peut y avoir un échos pessimiste, mais je ne le pense pas vraiment. Je suis bien consciente de l’existence des bonnes choses qui me tombent dessus.

Mais j’ai tout de même du mal à suivre.