"T'occupe [...]"
"Ce qui t’est destiné trouvera le moyen de te rejoindre."
Cette citation devrait être une loi de Murphy. Ce courrier m’a profondément déçue, et même après plus de 2 semaines je peine à m’en remettre. Je vais mourir dans ce magasin", telle est ma conviction aujourd’hui.
Cette année cela fait 7 ans que je mène ce combat. C’est la toute première pensée qui m’est venue après le traditionnel "Bonne année". Et je crois que cela suffit. Je suppose qu’il faut savoir renoncer.
Seul mon frère a su tenir un discours cohérent, trouver les mots justes, qui resonnent d’ailleurs encore en moi.
Mais je crois que la flamme n’est plus.
Alors, vas-tu me dire, qu’est-ce qu’on fait ? Je n’en sais strictement rien. Mon rêve vient de voler en éclat et je dois faire bonne figure.
Doit-on forcément criser pour percevoir cette détresse ?
En attendant les jours passent et l’avenir me semble plus incertain que jamais. J’ai les yeux dans le vague, en permanence.
Ce n’est pas du même registre, mais voilà quelques jours que nous ne nous sommes pas parlé. À la seconde où nous nous sommes retrouvées seules, quelque chose a changé. J’ai beau retourner cela dans tous les sens, je n’arrive pas à comprendre et cela me fend le cœur. Peut être est-ce à cause des cadeaux ? Quelque chose que j’ai dis ? Ou au contraire que je n’ai pas faite ?
Tu m’as simplement dis que tu m’expliqueras la prochaine fois. Mais c’est "quand", la prochaine fois ?
Tout est flou et difficile.
[...]