Tout est si fragile.

Le masque.

"Personne ne peut porter longtemps le masque."

Je crois que ce qui me fait le plus mal dans toute cette histoire, c’est ce silence général qui pèse un peu plus chaque jour.
Et le pire dans tout cela c’est que je n’ai pas "le droit" d’être en colère.
Alors je reste plantée là, à m’en prendre plein la figure. Tout ce que je voudrais c’est une discution libératrice, où pour une fois on m’écouterait, que ce ne soit pas moi "la psy" pour changer.
C’est triste.

J’ai bien conscience que je suis en train de changer. Je me braque à chaque nouvelle rencontre, c’est devenu difficile d’accepter quelque chose ou quelqu’un de nouveau dans mon cercle. Car j’ai été trop souvent déçue.

Au final tout ce que je souhaite c’est que l’on m’écoute, ne serait-ce qu’une minute.
Sans interruption, sans "moi je [..]".
Je trouve ça triste que cela soit si compliqué.

C’est dingue, même ici j’ai du mal à avoir une parole libérée.
J’en ai marre d’afficher ce sourire.

Il faut que ça change.