La lettre.
Ma très chère Lucile,
Tes mots résonnent en moi depuis hier soir, impossible de m’en défaire tellement tu m’as émue.
Je crois que tu as bien fais de m’écrire, car de vive voix je crois que je n’aurais pas tenu le choc sans craquer.
Aussi, je ne sais pas vraiment si tu attends une réponse, mais j’ai vraiment envie de t’écrire à mon tour.
Pour commencer, j’aimerais te dire une simple chose : Il n’y a rien à te pardonner.
Je n’éprouve pas de rancoeur, et jamais je n’en ai éprouvé à ton égard. Je te mentirai si je te disais que je n’ai pas été triste de ce qu’est devenue notre relation, même encore aujourd’hui c’est un sujet qui me touche profondément. Frustrée quelques fois de ne pas réussir à te faire sourire, ou de ne pas m’être exprimée comme je l’aurais voulu. J’ai mes tords aussi tu sais. Parfois je me dis que les choses seraient différentes si j’avais agis autrement. J’y pense très souvent, comme je pense très souvent à toi.
Tu sais même si les aléas de la vie ou les circonstances ont fait que nous en sommes là aujourd’hui, je suis, et je serai toujours ravie de te voir car même si je m’y suis souvent mal prise, tu occupes une place très particulière dans mon cœur et dans ma vie. Ne l’oublie jamais.
Depuis quelques temps je te vois à nouveau sortir, sourire, prendre plaisir à te fabriquer petit à petit ton intérieur dans lequel tu semble si bien désormais. Je suis fière du chemin que tu as parcourue, et je pense que tu devrais l’être aussi. D’ailleurs, j’espère que tu en as conscience !
Il n’est jamais trop tard tu sais, et avec toi cela ne le sera jamais parce que tu ne cessera d’être spéciale à mes yeux.
Aussi, je viens de me rendre compte que je ne l’ai pas encore écris : Je te demande pardon également. Pardon de m’y être mal prise, d’être restée distante alors que tu n’avais certainement pas besoin de cela, je suis sincèrement désolée.
Sache que je ne t’ai jamais oubliée, et que j’aimerai être beaucoup plus présente dans ta vie. Tu peux et tu pourras toujours compter sur moi.
Je pense à toi, plus que jamais.
Je t’aime, profondément.