Tout est si fragile.

PS :

"Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller… Et le plus vite possible [...]"

J’ai envie de me sentir plus femme.
Cela peut paraître con hein ?

Cela m’a pris d’un coup comme ça. Hier j’ai pu revoir une amie, qui était absolument éblouissante. Elle rayonnait, c’était réellement impressionnant. Elle m’a donné envie de prendre beaucoup plus soin de moi, de faire plus attention. Sur le coup j’ai limite culpabilisé. Bref.
On a bavardé, de tout et de rien, j’écoutais chacune de ses paroles avec attention. Cette fille déborde d’énergie, de joie de vivre, je me suis réellement pris une putain de baffe dans la tête.
C’est dingue à quel point quelqu’un peut vous booster comme ça, sans même le vouloir. Du coup j’ai pu faire quelques petits (tout petits) achats avec mon tout premier salaire ! C’était plaisant, mais ce n’était rien contrairement à ce que j’approuverai lorsque je m’achèterai mon billet d’avion.

Bref.
Comme une grosse sensation de vide. Un manque indescriptible. Ce qui est le plus étrange c’est que, quoi que je fasse, au final cela n’avance pas.

"A trop planifier l’avenir, on en oublie de vivre."

Un manque. C’est de là que ça vient. Poua, rien que d’y penser, des tas et des tas d’images me traversent l’esprit. C’est assez perturbant.
Je sais ce que je désire le plus au monde, mais il est inaccessible… Hors de portée. Et c’est cruellement frustrant. A quoi est-ce que je joue enfin ?
Qu’est-ce qui est bien ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?

Je crois que je commence à divaguer. Je raconte de la merde. C’est terrible.
Demain je reprend le boulot, et il ne faut pas que je m’approche. Cela risque d’être compliqué.

PS : J’ai hâte de te revoir Lucile.
Vraiment hâte.