"A travers toutes celles-ci, voici l’Unique."

A travers le néant, cette notion de vide absolu, je crois que j’aperçois enfin la lumière. Dure et longue traversée dont je ne voyais plus le bout.
Ne serait-ce que respirer est devenu en l’espace d’une saison quelque chose d’absolument merveilleux. Carpe Diem. Je ne l’ai jamais autant pensé. Cette véritable leçon de vie, je ne l’ai comprise que très récemment. Je me suis réellement pris une belle baffe en pleine figure. Je me suis réveillée.
Le retour à la réalité n’en fut que plus délicieux.

J’ai cette impression de découvrir à nouveau le monde, comme la toute première fois où j’ai posé les yeux sur mon environnement. J’ai un regard neuf, plein d’entrain et d’assurance. J’espère que cela ne durera pas qu’un temps…

Peut être qu’il s’agit d’une connerie, je persiste à le dire, mais je m’en contrefous. Je suis tellement bien.
Je n’ai plus aucune notion du temps, à vrai dire si je n’avais pas regardé la date à cet instant précis, j’aurais été incapable de vous dire quel jour nous étions. C’est fascinant. Tout bonnement fascinant.
Je pense que j’ai grandi.
"Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles." Cette citation m’a toujours fait rire, et avec le temps j’ai pu en comprendre tous les aspects.

Je suis en train de réaliser à quel point je suis passée à côté de choses tout simplement extraordinaires, des plaisirs simples dont je n’imaginais pas même l’existence il y a quelques mois à peine. Fascinant.
Tout a une saveur particulière. Un goût sans nom, sans aucune description, tellement c’est fort. Je crois que je vis quelque chose de réellement intense, je redécouvre à nouveau tous les aspects de cette notion qui, un temps, m’a complètement détruite.
Je crois que pendant toutes ces années, je n’ai fais que me couvrir d’illusions. Me convaincre de quelque chose, pour mieux avaler "la pilule".
"Tout ira bien, contente toi de ce que tu as."
Non. Il y a un moment donné il faut savoir dire stop. Où il faut tout laisser tomber. J’ai eu quelques doutes hier, je me suis longuement remise en question en observant le soleil disparaître lentement au fil des minutes. Et j’en suis arrivée à la conclusion suivante ; Du moment où tu es Heureuse, fonce.
Beaucoup de choses me gênent maintenant que j’ai ouvert les yeux. Des comportements atypiques par exemple. Il fut un temps où je me serais laissé marcher sur les pieds. C’est terminé.
Des paroles qui peuvent être dîtes aussi. C’est terminé.
Puis cette notion de Liberté constante, cette pression que peuvent vous mettre sur le dos vos parents. C’est devenu beaucoup trop lourd, alors, j’ai décidé de tout poser à terre. Qu’importe les conséquences. Il faut bien bouger à un moment donné. Rester assise sans rien faire ? Ah ! Je l’ai fais beaucoup trop longtemps, et cela ne mène à rien. Ah si… Les retombées risquent de devenir plus dures.

No Mercy.

Je voulais également m’exprimer sur quelque chose qui me semble essentiel.
Récemment j’ai relu mes tout premiers écrits, et quelque chose m’a réellement frappé en plein visage. Une vérité que j’ai pu regarder dans les yeux il y a quelques jours à peine.
Mesdames, (ou même Messieurs !) qu’importe votre morphologie ce n’est pas cela le plus important. Il y a quelque chose de bien plus fort, de plus bien impressionnant que vous pouvez dégager, capable de faire chuter n’importe qui.
Votre aura.
En effet, les "ondes" si je puis dire, que vous dégagez sont essentielles. C’est même là dessus que tout repose. Quoi de plus merveilleux qu’une femme qui s’assume pleinement, marchant la tête haute dans la rue ? Je suis même la première à me retourner lorsque je croise une personne capable de telles prouesses. Pourquoi ? Parce que celle-ci m’impressionne, et que j’aimerais en faire de même.
Je sais que c’est dur, je sais que c’est un véritable effort que de sortir lorsque l’on a pas forcément confiance en soi… Mais dans ce cas-là repose un paradoxe énorme, que l’on ne comprend pas forcément.
Plus vous vous cachez, et plus vous attirez de mauvais regards.
C’est aussi simple que cela. Et je ne pense pas que les kilos en trop (ou en moins, cela marche dans les deux sens !) soient le problème principal. C’est cette capacité à vous faire confiance, à ne pas flancher face à l’adversité.
Confiance.

J’ai encore envie d’écrire, de m’exprimer plus longuement mais… Je pense qu’il y a des choses qu’il faut savoir garder pour soi, histoire d’exécuter un travail sur sa propre personne.
C’est toujours bon à prendre.
Quoi qu’il en soit, ne laissez pas le Monde vous marcher dessus.

"Conseil :
Aime tes ennemis. C’est le meilleur moyen de leurs porter sur les nerfs."
B.W

J’entend encore son fou rire.