Pensées du soir.
Un rêve.
Je le vois, face à moi, En train de me dire toutes les atrocités de ce monde, pour au final avoir comme tout dernier souvenir de lui, le bruit de ses pas franchissant la porte.
Puis je me suis réveillée.
Je l’ai vu à côté de moi. Soulagement. Je l’ai pris dans mes bras.
Il y a des angoisses comme cela qui vous prend à la gorge, pour ne plus vous lâcher. L’inconscient est assez étrange quand j’y pense, il nous montre subtilement ce que nous désirons le plus, ou au contraire, ce que nous redoutons le plus.
Ces doutes refont surface parfois.
Il fait preuve d’une force de caractère légendaire, je l’admire réellement pour cela. J’aimerais avoir cette force de vivre, pouvoir me dire si facilement "allez, ça ira mieux demain". Au lieu de cela je craque, je me laisse complètement à l’abandon.
Il m’apporte cela. Une rage que je n’avais pas. Que je n’avais plus. Chaque jour il fait face, chaque jour je l’admire un peu plus. Sa voix m’apaise, et ses mots font office de pansements. Les blessures se referment.
Ses fous rires emplissent mon cœur de joie, c’est un sentiment si flou, si incertain. Moi-même je serai incapable de l’expliquer mais bon dieu, comme cela fait du bien.
Je sais, mes mots sonnent comme une déclaration enflammée, mais c’est bien plus que cela. C’est avant tout un remerciement; je crois qu’il n’en a pas conscience, ou que je ne l’exprime sans doute pas assez mais… Il m’a aidé à aller mieux. Sans même s’en rendre compte.
J’ai passé le meilleur de tous les étés, à travailler à ses côtés, partageant un sourire timide de temps en temps. J’ai recommencé à cet instant précis à revenir parmi les "vivants".
Étrange sentiment. J’ai peur de m’avancer en disant cela, j’ai peur de ne m’attirer que le malheur en affirmant cela, mais je pense qu’il s’agit du bon.
Je me suis jusqu’à présent toujours imposée certaines limites en Amour, des limites réellement essentielles. Comme un mauvais pressentiment, comme une petit voix qui résonne d’un endroit inconnu, mais que je décide de suivre contre toute attente.
Il brise toutes les barrières.
Ce sentiment de bien être perpétuel. Une rage sans nom soudainement balayée, d’un simple regard. C’est bien plus que de l’Amour, cela va bien au delà. Il s’agit d’une profonde admiration, d’une confiance aveugle, d’un échange, d’une nouvelle voie, d’une sensation de vide comblé, d’une envie perpétuelle de sa présence. Puis l’avenir fait moins peur aussi.
Au final, plus je relis mon écrit, et plus je me rend compte que cette sensation s’assimile à un gros bordel, le cœur et l’esprit complètement retournés.
Bon côté de la folie des sens que je n’avais pas encore connu.
Une merveille.
PS : Joyeux Anniversaire, mon tendre petit frère...