Tout est si fragile.

Nostalgie ~

"Nous générons ce que nous sommes."

Cette soudaine envie me reprend. J’ai à nouveau le mal du pays.
Drôle de sensation qui s’était tout de même un peu apaisée… Je ne suis pas chez moi.

Je crois que le fait d’avoir vu des photos d’un ami à Montréal, m’a complètement retourné la tête. Je n’en peux plus, sérieusement. Je veux retrouver toute cette émotion éprouvée lorsque j’ai posé pour la toute première fois un pied sur les terres Britanniques. Ce sentiment de gaieté, et d’aventure. Je crève, je meurs d’envie de partir, de sauter dans le premier avion.
Plus le temps passe et plus je m’aperçois qu’il n’y a strictement rien ici. Ne serait-ce que sur le plan professionnel. Tout est vide, cette région n’a strictement rien à offrir. Dans l’immédiat, je ferai réellement n’importe quoi pour pouvoir me retrouver l’espace d’un instant dans le centre de Londres, retrouver ce mode de vie si particulier, ce paysage urbain si singulier. Original, et pourtant je m’y sentais comme chez moi.

Je crève d’envie d’aller en Irlande,
En Allemagne,
Au Japon,
Aux Etats-Unis même… Cette notion de voyage me ronge.

J’espère de tout cœur pouvoir y aller l’année prochaine.
Je regarde mon passeport depuis tout à l’heure, j’aimerais tant pouvoir m’en servir… Remplir toutes ces pages. Je crois que je ne vie que de rêves, et non de réalité. Cela m’attriste un peu… Beaucoup même.
Il faut que je me bouge, il faut que je parte. Voici une nouvelle conviction pour 2014.

Oui, c’est ce que je veux. Pouvoir me réveiller chaque matin sereinement, un paysage différent à ma fenêtre.
Cela me semble envisageable. Si tout se passe bien, si je suis prise pour cette formation, si je calcule bien mon coup, alors je pourrai partir l’année prochaine. Il faut que je fasse bien attention.

Un nouveau défi s’offre à moi à présent.