Tout est si fragile.

Loneliness ~

«Ça se vit, l’anxiété. Ça vous rentre de partout, ça vous pénètre, et plus on se démène, plus ça fait mal.»

Cette anxiété revient. C’est quand même fou de constater à quel point cela peut vous ronger.
Aujourd’hui je suis tombée sur une vieille pochette qui était, à ma grande surprise, remplie de vieux dessins dont certains datent de plus de 10 ans. Électrochoc.
Je me suis rappelée soudainement de toutes ces journées que je passais à dessiner, tous ces livres que je lisais sur les différentes techniques de dessins, puis des cours d’Arts Plastiques que je suivais… Tout m’est revenu. Une fois de plus un rêve se brise. Le plus grand qui plus est.

Sérieusement, hier je n’ai pas pu aller dormir avant 5h. Le réveil à 8h fut difficile. Les nuits sont courtes, les journées trop longues. Je suis en train de réaliser à quel point ma vie est merdique, sans aucun sens. Les rêves détruits, l’ambition perdue. Tout est pathétique.
Je suis à bout, sans plus aucune notion de temps. Je ne sais plus quel jour nous sommes, quelle heure il est. Je fonctionne au ralentis, à l’image de mes journées. Je crois que je n’ai jamais autant détesté le vide. Sincèrement, je préfère (et de loin !) une journée bien remplie, quitte à ne pas avoir le temps de tout faire, plutôt qu’un vide absolu. C’est tellement long, tellement… Abrutissant.

Je suis en train de me demander si je n’aurais pas du continuer la fac cette année. Juste histoire de faire quelque chose de mes journées. Quitte à sortir, ne serait-ce qu’un peu. Je ne suis pas en train de regretter, l’idée m’est venue en me demandant ce que je pourrais bien faire de toutes ces heures qui me semblent interminables.
Interminables.
Avant je pouvais me retrancher dans le sommeil, dormir plus de douze heures histoire d’entamer la moitié de la journée. Plus maintenant.
Honnêtement, je ne sais plus comment faire pour m’en sortir. Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais plus quoi dire.

Fumer une clope.
Détente provisoire.