Again and Again.
"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé."
Plus le temps passe, et plus cette envie de faire mes valises devient pressante.
Il y a deux jours, je reçois un mail d’Admission Post BAC pour me prévenir que parmi les voeux que j’ai demandé, la première école parmi mes choix qui m’acceptait serait la seule et l’unique. Je m’explique. Il y a un ordre, un ordre de préférence des écoles que j’ai choisi. Et comme mon envie de partir, de quitter ma région devient un véritable besoin, les toutes premières écoles parmi les choix que j’ai demandé sont assez loin de chez moi.
Ma mère vient donc me voir, et ainsi commence une dispute. "Mets en première position l’école la plus proche d’ici. Pour que tu puisses rentrer."
Mais bordel, j’ai pas envie de rentrer.
Je crois que les parents ne comprennent pas. Ou alors ils refusent de l’admettre. A vrai dire, je n’en sais rien, mais cette façon d’ignorer le problème m’agace de plus en plus.
J’étouffe.
Il y a tout un tas de choses que j’ai de plus en plus de mal à supporter, cette façon de "trop" me couver, de vouloir toujours tout faire à ma place parce que "je n’en suis pas capable", de toujours vouloir tout savoir sur tous les sujets.
Cela fait pas mal de "tout" non ?
Je ne saurais vous expliquer, il faut le vivre pour comprendre. Ou peut-être êtes-vous dans la même situation que moi ? Ce que j’affirme n’est pas une critique, loin de là, je dis simplement que j’ai besoin de plus de libertés, de plus d’espace. Mais ce n’est pas la première fois que je le leurs dis. En vain.
Du coup, j’ai dû reformuler mes voeux, changer l’ordre des écoles du moins. Et j’ai dû me résigner à mettre l’école la plus proche de chez moi pour faire taire une puta** de dispute.
Marre.
Bref.
Au final ce que je ferais l’année prochaine reste fortement incertain. Peut être que je devrais taper un peu plus du poing sur la table, peut être qu’il me manque un petit peu de cette" rage" ?
Quoi qu’il en soit, j’essaye de profiter de l’instant présent, car dans l’ensemble, cela va plutôt bien ces temps-ci. Je crois que je ne le dirais sans doute jamais assez, mais c’est quand même fou à quel point quelqu’un peut vous remonter le moral en un temps record.
Il suffit parfois d’une seule personne, d’un seul geste, d’un seul sourire.
J’attendrai.