Ce matin était difficile.
Très difficile.
Cette nouvelle m’est tombée dessus, sortie de nulle part. C’est un nouvel élément à prendre en compte dans ce parcours du combattant qu’est l’auto-entreprise.
Je me demande sincèrement si un jour on me fichera la paix, est-ce que je pourrais enfin me coucher l’esprit léger, sans me refaire les films pendant des heures ?
J’aimerais que pour une fois tout se passe bien.
J’ai l’impression de foncer dans un mur sans cesse, j’ai beau essayer de me battre, j’ai le sentiment que l’univers me dicte chaque jour d’abandonner et de passer à autre chose.
Pourquoi je m’acharne ?
J’ai peur. J’ai vraiment peur.
Je ne suis jamais sortie de ma zone de confort à ce point, est-ce qu’on va s’en sortir ?
J’aimerais que pour une fois tout se passe bien.
]]>
Ce message m’a pétrifiée.
Il m’a dit depuis longtemps de faire attention, que nous n’étions pas amis. J’aurais dû mieux l’écouter.
Ce n’était que de beaux discours, l’espace d’un instant j’ai goûté à cette liberté pleine d’illusions. Et maintenant ?
Ce message était si léger, sans aucune conséquences. Un coup qui tombe de nulle part, que je n’ai pas vu venir car j’avais confiance.
Je ne sais même pas si j’ai le droit d’être en colère, est-ce que j’en ai le droit ?
Tout était trop beau de toute manière.
Hier soir encore je relisais mes écrits d’il y a 10, 9 et 8 ans. J’ai à la fois tellement avancé et tellement stagné.
Je suis au fond du trou.
Est-ce qu’un jour je toucherai ce rêve, même du bout du doigt ? Quand est-ce qu’on me fichera la paix ?
Je me sens vide, ça y est.
]]>À ce moment précis, j’éprouve un bonheur sans nom. Une joie pure, un réel sentiment de liberté.
J’ai l’impression que tout est possible.
]]>
Pourquoi ?
Qu’est-ce qu’il se passe ?
Le compte à rebours n’a jamais été aussi bas.
C’est étrange parce que je ne réalise pas du tout que cela va arriver, mais en même temps j’ai vraiment hâte de ce jour.
Depuis le début de la semaine je me repasse le fil de la journée en boucle, en languissant chaque instant.
J’ai tout de même cette crainte invisible, cette peur que quelque chose ne se passe pas comme prévu.
Mais je me doute que c’est ce que doit ressentir chaque personne qui passe par là.
En attendant je suis debout dans la cuisine, je tourne en rond en trépignant d’impatience.
10 jours...
C’est proche et à la fois si loin...
]]>The Funeral - Band of Horses
Ces derniers temps le démon refait surface. Je lutte en permanence contre lui, ne sachant pas trop quoi faire pour m’en sortir.
Le sujet vient rarement sur le tapis, mais lorsqu’il est là j’en parle avec désinvolture, comme si je le maîtrisais, comme si j’en parlais au passé.
Sauf qu’il est là.
Cette obsession que je croyais derrière moi, ce sentiment de mal-être que je pensais avoir vaincu… Il m’explose à nouveau en plein visage.
Je lutte, j’essaye de me dépenser pour ne plus y réfléchir, pour moins culpabiliser… En vain.
C’est un combat permanent, je fais ce que je peux pour ne pas en venir là.
J’ai le sentiment que rien n’a changé depuis mon adolescence.
J’ignore pourquoi maintenant. Peut-être parce que j’ai mille choses à penser et que c’est une façon de maîtriser mon quotidien un peu chaotique en ce moment. Ou alors je me cherche des excuses ?
Quoi qu’il en soit j’en suis consciente, et je vais essayer de lui en parler. Ne serait-ce que pour avoir une aide extérieure, un soutien, ou même une surveillance.
Dans ces moments-là je me déteste profondément, je pense avoir un contrôle, mais en réalité il n’en est rien. C’est justement tout l’inverse.
Là tout de suite je n’ai qu’une envie c’est d’y aller, mais je dois me battre. Je dois la vaincre.
Est-ce qu’un jour elle partira ?
]]>
Je suis écoeurée par son comportement.
Je ne pensais pas que sa haine et sa bêtise irait jusque-là, au point de l’empêcher de venir le jour J.
Il s’est excusé je ne sais combien de fois, mais ma colère a pris le dessus.
Pourquoi les gens sont-ils si méchants et insensibles ?
]]>Pourquoi est-ce que cela me met dans un tel état ?
Aujourd’hui il m’a donné mon planning.
Il n’a absolument rien respecté de ce que je lui ai demandé.
Du coup je n’ai pas eu d’autres choix que d’afficher un sourire, tout en étant mortifiée à l’intérieur.
J’ai le sentiment qu’il attendent un niveau d’implication égal, comme si c’était mon magasin aussi. Sauf que j’arrive au bout.
Je le remarque depuis presque un an maintenant, la lassitude est mon amie.
Cette année je n’ai pas fais d’affiche, je n’ai pas eu le coeur de peindre les vitres à Noël, je n’ai pas demandé à faire des heures supplémentaires, je suis très souvent aigrie…
Mais vais-je trouver le courage de partir ?
Est-ce que je me donne ma chance de me réaliser, de miser sur moi ?
C’est un saut vers l’inconnu, mais si je ne le fais pas je ne saurais jamais si cela en vaut la peine.
Quoi qu’il en soit j’ai le sentiment de me faire marcher dessus de plus en plus, ils me poussent lentement mais sûrement vers la sortie.
Que dois-je faire ?
]]>
Je n’ai pas compris ce qu’il s’est passé.
Tu as demandé à me parler tranquillement dehors, d’une voix calme. Je me suis sérieusement demandé ce qui allait me tomber dessus.
Je pensais que tu me parlerais de lui, ou de ce qu’il s’est passé. Cela n’a pas été le cas.
Par espoir je pense à chaque fois que tu vas essayer d’arranger les choses, mais je me trompe à chaque fois. En fait ce dont je rêve, c’est que pour une fois dans ta vie tu fasses preuve de sincérité.
Je rêve d’une conversation, sincère, sans tabous, sans jugement, où l’on pourrait enfin revenir sur toutes ces histoires et mettre les choses au clair sans animosité.
Je demande sans doute la lune.
Je n’ai pas bien compris à quoi servait ce monologue. En quoi puis-je t’aider ? Ou plutôt : Ai-je envie de t’aider ?
Suis-je seulement une oreille attentive, celle sur qui tu peux décharger un peu de tes soucis ?
C’est à ce moment-là que j’ai vu une larme. Chose que je n’avais jamais vu chez toi, pas même dans les heures les plus sombres.
Peut être me suis-je fais avoir, mais malgré toutes les horreurs que tu nous as fais traverser, jamais je n’avais vu ton visage ainsi.
Est-ce le fond du trou ?
C’est vraiment ça le gouffre ?
J’avoue que cela ne m’a pas laissé insensible.
Cela fait un moment que j’ai remarqué que je ne te regardais pas vraiment dans les yeux quand on se parlait. Je n’y arrive pas, je n’y arrive plus. Je remets en doute toutes tes paroles, je me demande toujours où se trouve le piège.
Du coup ma compassion est partie dans la seconde qui suit.
J’adorerais te faire confiance, j’aimerais avoir une relation "normale", aller boire un café sans arrières pensées, sortir sans me demander si tu veux mon argent, recevoir un texto sans penser qu’est-ce qu’elle me veut encore ?"
Mais je crois que ce ne sont que les illusions.
Il faut redescendre.
]]>
Je n’arrive pas à fermer l’oeil.
À chaque fois que cela m’arrive, je m’imagine dans une salle infinie d’un blanc éclatant, un juke-box au "milieu" de cette salle, symbolisant toutes mes pensées qui tournent en boucle.
Je m’approche de celui-ci et j’appuie sur le bouton off.
Sauf que ce soir ça ne marche pas.
Il reste pas mal de choses à faire et j’ai peur que le temps me manque.
À vrai dire j’ai peur de pas mal de choses.
Je ne crains ce jour-là en aucun cas, ce dont j’ai peur ce sont les "autres".
Peur qu’il y ait des soucis tout au long de cette journée, comme il y en a déjà maintenant.
J’ai beau essayer de gérer cela, la situation m’échappe malgré tout.
J’essaye de me concentrer sur le positif, et même si il y a des couacs, je prend énormément de plaisir à tout organiser. Depuis le temps que j’attend cela !
J’aime le fait d’y apporter ma touche, que ce soit avec mes décorations diy, ou mes illustrations qui seront présentes ce jour-là.
Je me languis ce jour depuis si longtemps, je savoure pleinement chaque étape avec l’aide de ma famille qui est énormément impliquée pour mon plus grand bonheur !
Enfin bref c’était une petite parenthèse, mes idées ne sont pas particulièrement organisées, cet écrit n’avait pour but que de poser à plat mes idées nocturnes.
Et cela me fait plaisir de voir que j’ai transformé mon stress en quelque chose de positif !
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Ce soir je me suis disputée avec la Marâtre.
Ou plutôt le conflit m’est tombé dessus.
Depuis décembre dernier j’ai beaucoup de mal. J’ai eu ce long passage à vide vis-à-vis d’elle suite à cette histoire de robe, et en fait depuis cet instant tout ce qui peut sortir de sa bouche m’horripile.
Je crois que j’ai franchi le cap de non-retour.
Ces derniers temps c’est noir ou blanc, je ne sais jamais ce qui va me tomber dessus. Du coup je fais avec, je prend comme ça vient…
Sauf que ce sont souvent des jours "sans".
Donc c’est boîte, sur boîte, sur boîte. En permanence.
Je n’aime pas le conflit, je n’ai jamais aimé ça. J’ai toujours laissé couler quitte à avoir profondément mal et me retourner le problème je ne sais combien de fois dans ma tête par la suite.
Et ce soir j’ai un peu lâché la rancœur accumulée depuis des mois.
J’ai eu droit à une énième remarque, que j’ai trouvé totalement déplacée et injuste. Je ne rentrerai pas dans les détails de l’histoire ici, cela n’en vaut pas la peine.
Donc oui, j’ai répondu sèchement. Comment répondre autrement ? Avec le sourire ?
Et là j’ai vu la colère. Elle s’est mise à parler plus fort, plus vite, comme pour asseoir une espèce d’autorité malsaine qui n’a pas lieu d’être.
Cela ne va que dans un sens.
Je l’ai dis, je n’aime pas le conflit. Plus tu hurles, moins je te respecte.
J’ai essayé tant bien que mal d’expliquer mon ressenti, mais je n’ai pas pu en placer une.
Je ne supporte plus ce comportement de petit chef ridicule, qui me pollue tout les jours.
Comme si j’avais besoin de ça en ce moment.
J’attend patiemment des nouvelles, qui sait… Peut-être bientôt ?
J’essaye de travailler sur mon lâcher-prise, mais je n’en vois pas le bout.
J’étais dans mon lit et au lieu de trouver le sommeil je me repasse le film. Encore et encore. Comme si ça allait servir à quelque chose…
Comment font les gens pour s’en foutre ?
Je n’arrête pas de penser à tout ce qu’il se passe en ce moment. Ça tourne en boucle dans mon esprit, sans jamais me laisser tranquille.
J’en viens à appréhender les nuits, c’est pour moi le pire moment de la journée. Malgré la fatigue, qu’elle soit physique ou émotionnelle, le sommeil ne vient pas. La machine fonctionne à plein régime.
Comment arrêter de penser ?
L’ASMR m’aide beaucoup, car écouter quelqu’un raconter une histoire me fait penser à autre chose.
Enfin bref.
J’ai écris comme cela me venait, cela n’a peut-être pas vraiment de sens.
Mais qu’importe. Tout le monde s’en fiche non ?
]]>On a franchi le cap des 100 jours ~
]]>Pourquoi ai-je cette mauvaise sensation ?
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Ce que je redoutais m’a sauté au visage.
Samedi dernier j’ai eu mon essai coiffure et j’ai été prise de panique.
Je ne savais pas si elle allait arriver à faire quelque chose de beau, qui me plaît, j’ai donc été frappée de bouffée de chaleur intense au point de devoir m’essuyer le visage toutes les 10 secondes.
J a très bien vu dans quel état j’étais et a tenté de me calmer du mieux qu’elle pouvait, je l’en remercie d’ailleurs. Ma mère quand à elle ne m’a pas du tout aidé, elle n’a fait que confirmer mes craintes : c’est un stress permanent.
Je sais qu’elle veut bien faire et m’aider, mais elle est sans cesse là à donner son avis, à diriger. J’ai tout le temps l’impression de chercher son approbation, alors que cela ne devrait pas être le cas.
Je ne sais pas ce que ça va donner le jour J, mais je sais que si je me sens poussée dans mes retranchements, j’exploserai.
Au final je suis absolument ravie de ma coiffure, L a été absolument géniale et douce, je trouve que jusqu’à présent tout est harmonieux.
Je dois me faire plus confiance, m’écouter. Je panique et la seconde d’après tout va bien. Je suis la seule à savoir ce dont j’ai réellement besoin et envie.
Dans la foulée nous sommes allées commander mon bouquet, la fleuriste était absolument adorable, j’ai réellement hâte de le voir le jour J.
Mine de rien les jours passent et le compte à rebours s’amenuise.
Je dois vraiment apprendre à lâcher prise et me laisser porter, sinon je ne pourrais pas pleinement profiter de mon grand jour.
Plus les préparatifs avancent et plus ma gestion des émotions est difficile, il faut vraiment que je souffle et relativise.
129 ~
]]>J’appréhende beaucoup la gestion de mes émotions, car rien qu’à l’idée de m’imaginer la scène, qui jusqu’à présent paraissait être un songe, mon cœur bat la chamade et les larmes me montent instantanément aux yeux.
Je suis très heureuse de voir que nous serons entourés de nombreux témoins ce jour-là, mais quelque part je regrette que nous ne soyons pas tout les deux, rien que toi et moi.
Comme une bulle, un instant qui n’appartient qu’à nous.
J’ai l’impression que plus les jours passent, plus notre moment recule, tout comme l’Arc de Triomphe.
Pourtant les journées se succèdent, et cela devient concret.
Je garde les éléments les plus importants pour moi, comme ça je peux être sûre que cela me plaît, que c’est ma décision, sans que quelconque avis ne viennent ternir mon jugement.
Je sais que nous ne sommes pas si loin et que je vais te revoir dans quelques heures mais… Je suis prise de mélancolie, et j’éprouve le besoin là tout de suite de me glisser dans tes bras, de fermer les yeux et d’écouter ton cœur battre.
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Je ne sais pas pourquoi j’y ai pensé tout à l’heure, mais cela fait maintenant 10 ans que j’écris ici.
10 années.
J’avais 18 ans lors de mon premier écrit, en train d’errer dans cette fac, dans cette salle informatique. Je me souviens encore de mes impressions lorsque j’écrivais, un mélange d’espoir et de sentiments coupables.
J’ai l’impression que rien n’a changé.
Aujourd’hui j’éprouve exactement ce que je ressentais il y a 10 années, le vide total. La journée est difficile, je n’arrive pas à sourire autant que d’habitude, sauf à chaque fois que quelqu’un rentre et que je salut d’un bonjour à peine sincère.
Je sais que ce que j’écris est hypocrite, car malgré tout j’ai quand même vécu et fait de belles choses cette dernière décennie.
J’ai trouvé l’Amour de ma vie, avec lequel je me marie cette année, j’ai voyagé, j’ai lancé mon entreprise, j’ai fais de belles rencontres… Malgré tout cela j’ai le sentiment que je n’y suis pas encore.
Je suis là dans ce magasin, avec ce trou à la place du coeur. J’ai tout ce que la vie a de plus beau à offrir et pourtant je mène ce combat permanent qui ne semble pas avoir de fin.
Ce métier me bouffe la vie, la Marâtre me bouffe la vie, ces horaires me bouffe la vie…
J’ai l’impression que la seule solution est de claquer la porte sans me retourner.
Mais quoi ensuite ?
Mon entreprise décolle à peine, je ne peux pas en vivre pleinement pour le moment. C’est un pari très risqué.
Bref, le monde s’accumule dans le magasin, je dois m’occuper de ces assistés.
10 ans cette année.
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L’espace d’un week-end je faisais pleinement partie de leurs monde. J’étais intégrée, comme si je faisais cela depuis longtemps.
J’ai constitué un début de réseau, le feeling est tellement passé que l’on m’a proposé de participer à d’autres conventions.
Lorsque je me suis retrouvée devant le hall à la fermeture, je me suis sentie comme profondément vide, je pensais au fait que le lendemain j’allais devoir remettre à nouveau des yaourts en rayon.
Mon but n’était qu’éphémère.
Je me suis promis de tenir jusqu’au mariage, par soucis de sécurité, mais je ne suis pas sûre de tenir cette promesse.
Rien qu’à l’idée de revoir la Marâtre dans une heure me donne la nausée. Je ne suis plus à ma place. En fait je crois que je ne l’ai jamais été.
Donc aujourd’hui je suis retournée à mes palettes de marchandises, avec ces abrutis qui me racontent leurs vies et leurs tracas stupides.
Le choc.
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Ses mots m’ont glacé le sang. S est arrivée ce matin en pleurs, dans l’incapacité de produire le moindre son. Elle nous a tendu directement cette lettre, que nous avons lu d’une traite, complètement stupéfait. C’était impossible.
Il est parti avant l’aube, avant qu’elle ne se réveille. C’est en partant travailler qu’elle est tombée sur sa lettre d’adieu.
Ses mots étaient durs et concis, comme si il était pressé par le temps.
M est partie l’accompagner au commissariat, car elle était dans l’incapacité totale de conduire tandis que P, le regard livide, a pris la voiture pour faire le tour de la ville, à sa recherche.
Tout s’est passé très vite et en une fraction de seconde je me suis retrouvée seule, à garder le magasin, sans vraiment accuser le coup.
C’est dans le silence que mes vieux démons ont eu raison de moi, d’un seul coup je me suis mise à revivre ce moment, cet instant où nous dessinions, tout sourire, et que le lendemain tu n’étais plus là.
Je crois que je me souviendrai toute ma vie du visage de S, cette inquiétude mêlée à une touche de folie et de désarroi, dans le K.O le plus total. Je sais ce que tu ressens.
C’est sans aucun doute la plus grande souffrance de mon père aussi.
À cette heure-ci toujours aucune nouvelle, si ce n’est qu’un détail sombre vient alourdir ce drame : il a pris son arme.
Depuis ce matin je ne cesse d’y penser, la vie entière une femme vient de basculer complètement, alors qu’elle s’était réveillée normalement, pour vivre une journée banale.
204
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En ce moment tout est fluctuant, mes émotions varient d’un moment à un autre.
Il y a des jours où je me sens vivante, essentiellement lorsque je vais à la piscine, sur mon vélo, quand je bouquine, ou lorsque je reçois mes commandes pour le mariage.
Le moment d’après je suis morose, il suffit d’un appel (ou d’un "non coup-de-fil") pour que cette bonne humeur s’évapore.
Mais je suppose que cela arrive à tout le monde.
C’est drôle mais j’ai l’impression qu’on ne nous demande plus rien vis-à-vis de notre grand jour, alors que le plus intéressant se passe maintenant, en l’occurrence les préparatifs.
Ah mais j’oubliais… C’est "loin".
La Marâtre m’en parle beaucoup, du fait qu’elle soit en plein dedans aussi, du coup je l’écoute et je m’exprime un peu également, même si je m’étais promis de ne plus le faire.
En vrai dire je commence un peu à craindre le pire, car je l’ai trouvé particulièrement vulnérable ce matin. Très anxieuse avec des crises d’angoisses nocturnes, elle m’a raconté ce qu’il lui arrivait en ce moment et je dois avouer que j’ai ressenti beaucoup de compassion pour elle.
Cela fait un moment que cela ne m’est pas arrivé, mais je comprend ce qu’elle traverse.
Je change complètement de sujet, aujourd’hui je balance mes idées.
En ce moment je ressens aussi beaucoup de pression vis-à-vis des enfants, c’est un sujet qui me revient en pleine face au moins une fois par jour. Lorsque je dis que je n’en veux pas pour le moment on me retorque : Mais si tu en veux c’est évident ! ou Tu en voudras c’est sûr et certain ! ou Dépêche toi de t’y mettre ! ou Tu dis ça maintenant !
J’en ai marre d’entendre ça. Je n’ai pas le droit d’être perdue sur ce sujet-là ? Et qui vous dit que je ressentirai ce manque un jour ? En fait on devrait se foutre la paix avec ça, c’est très personnel comme choix, laissez moi tranquille avec vos remarques.
Et le pire c’est que celles qui osent me dire ça se plaignent de leur choix de vie dans la minute qui suit. Comme un goût amer d’hypocrisie.
J’en ai discuté longuement avec mon futur mari, et nous sommes sur la même longueur d’onde. N’est-ce pas tout ce qui compte ?
Bref, c’est un sujet qui pèse très lourd sur mes épaules.
M’enfin, voilà mes états d’âme.
Demain j’irai faire quelques longueurs, cela me fera le plus grand bien !
[...]
PS : Je viens de rentrer et je retire ce que j’ai dis : Absence totale de compassion.
]]>"Comme un courant d’air [...]"
Depuis quelques mois je ressens ta présence. Tu viens dans mes rêves, et nous avons des conversations profondes.
Je ne t’ai jamais connue et pourtant tu me racontes des anecdotes détaillées, et lorsque j’en parle dans la vie réelle, les gens qui t’ont connus sont subjugués par le nombre incroyable d’informations que je leur communique.
Je n’ai pas encore eu le fin mot sur cette histoire de broche, mais je m’approche de la vérité.
Hier lorsque nous y sommes allés pour finaliser les papiers, j’ai ressenti le besoin de m’asseoir sur ce banc, comme dans mes songes.
Sauf que cette fois-ci tu n’y étais pas.
Cela fait longtemps que tu n’es pas venue j’espère que tu reviendras.
J’ignore pourquoi maintenant et même pourquoi tout court, mais c’est un plaisir.
"Je t’attend sur ce banc pour notre prochaine conversation."
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