Tout est si fragile.

Une heure [...]

Cette journée a une fin, comme toutes les autres."

Avec le recul je me dis que cette pensée est d’une tristesse sans nom. Le soleil se lève à peine, et c’est la première chose qui me traverse l’esprit.
J’ai toujours été habituée à un rythme de travail effréné, et à présent j’en viendrai presque à regretter.

Heureusement que mon collègue est très gentil.

Donc aujourd’hui je suis ici : Seule dans ce magasin en ordonnant à ma montre d’avancer plus vite. Bloquée.

C’était peut être ça ma voie en fin de compte… Chaque nuit j’en rêve et j’ai l’impression de regretter un peu plus tous les matins.
J’ai comme perdue une partie de moi.
Ce boulot me manque sans cesse, avec tout le stress et les disputes que cela implique. Si cela avait été à moi, tout aurait été différent.

Et si c’était ça la suite logique ?

Plongée une heure dans mes pensées, j’aurais au moins perdue une heure sur cette fichue montre.