Tout est si fragile.

Un brin de Celtique.

"J’ai plus voyagé en quelques minutes qu’en une vie de marche."

Rien à foutre, aujourd’hui je suis partie.
Avignon.

Quelle merveilleuse ville ! L’architecture, l’aspect de celle-ci, les aménagements… Je me suis régalée. Du début jusqu’à la fin. Et comme cela fait du bien d’aller voir un peu ailleurs… J’ai même vu un Pub Irlandais, qui m’a cruellement rappelé l’auberge de Londres. Dure réalité.
Je crois que j’ai finis par aimer les gares. Cette vilaine expérience n’est plus qu’un lointain souvenir.

http://www.youtube.com/watch?v=jiwuQ6UHMQg

Je suis comme transportée.
Aujourd’hui j’ai aussi découvert ce musicien absolument merveilleux, et cela fait maintenant plusieurs heures que j’écoute ses morceaux. Je suis ailleurs. Loin, bien loin.
Ce sentiment de voyage m’appelle de plus en plus. C’est même pire que ce que je ne pouvais l’imaginer.
Ces temps-ci il m’arrive d’avoir de terribles doutes, est-ce que je fais fausse route ? J’ai cette impression que partir est la toute dernière des solutions qu’il me reste.
Dans le train je ne cessais d’y penser. Plus je m’éloignais, et plus je me sentais bien. Étrange sentiment qui m’accable lorsque j’ai quelque chose à me reprocher. Mais cette fois-ci il n’y a rien. Alors, pourquoi s’inquiéter ? Réponse, réponse… Je crois que jamais je n’en aurais.
Plus je relis mes écrits, et plus je trouve que la situation devient de plus en plus compliquée. Pourtant au fond, il s’agit du seul et même problème : Un mal être profond.
Je ne sais pas comment guérir. Je ne sais pas comment faire.

Fuck it all, and fucking no regrets.

Retourner en salle de sport pour commencer, puisque le boulot est terminé. J’y retourne dès deux jours, cela me fera du bien.
J’ignore pourquoi j’écris cela au fond. On dirait des "ordres" ou des avertissements que j’écris à la future Mélanie. Ce n’est peut être pas une si mauvaise chose après tout. Ridicule dans le fond, mais ce n’est peut être pas si mauvais.

N’importe quoi, je raconte n’importe quoi.
Les idées défilent et j’ai du mal à écrire, sans doute la fatigue. Il faut dire que je ne dors pas beaucoup ces temps-ci. Cette culpabilité reviens. Bref, stop.
Il faut savoir s’arrêter.

J’imagine le bruit des claquements sur les tables. Les rires. Les chants. La musique. Le rythme. Le cœur léger, pouvoir enfin se sentir dans son élément. Quand est-ce que je pourrais enfin me sentir "chez moi" ?