Tout est si fragile.

"Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une."

"Ophelia [...]"

Le titre en lui-même est déjà très évocateur. J’ai eu immédiatement ce coup de cœur pour ce livre, celui qui me hurle : "Ne repars pas sans ce bouquin !"
Au final je suis tout de même un peu déçue de la narration, que je trouve un peu trop moralisatrice, mais il y a de bonnes choses à apprendre.

J’essaye. Depuis des semaines déjà, d’arrêter de m’imposer des barrières, et honnêtement, tout est déjà plus facile. C’est triste à dire, mais j’accorde beaucoup trop d’importance à ce que peuvent penser les gens de moi. Alors lorsqu’on réussit à s’en détacher, c’est avec un tout autre angle que l’on perçoit sa vie. Tout est plus léger.
Mais il y a encore beaucoup de chemin à faire.

Ces derniers temps j’ai aussi un peu tout lâché. Je continue tout de même de chercher, mais je ne suis plus cette hystérique qui panique le cœur plein d’espoir lorsque le téléphone sonne, en attente d’une bonne nouvelle.
On me rappelle, c’est bien.
On me rappelle pas, tant pis.
Cela peut paraître laxiste, mais ce n’est pas ça. Hier j’ai eu un entretien, et au lieu de ces mille questions existentielles qui m’assaillent et me font paniquer j’y suis tout simplement allée sans aucune appréhension. Et c’était bien.
C’est comme ça que je lâche prise.

Je suis rentrée, je me suis exercée au ukulélé (Je suis vraiment tombée amoureuse de ce petit instrument qui inspire la joie de vivre !) le cœur léger.

Chaque chose en son temps. J’ai du mal avec cette leçon de vie.