Tout est si fragile.

Irish, Irish !

"Un des grands malheurs de la vie moderne, c’est le manque d’imprévu, l’absence d’aventures."

Cette envie est de plus en plus pressente.
J’ai cependant bien conscience qu’il va me falloir un bon bout de temps pour pouvoir accomplir ce que je souhaite. Cela ne se fera pas tout de suite, il faut se faire à l’idée.

Je viens de regarder par la fenêtre de l’endroit où je me trouve, cette fameuse place habituelle du lundi matin. Et je crois que je ne suis pas prête de changer de paysage pour l’instant… Malheureusement.
Je trouve ça dommage que l’argent soit le principal obstacle à l’accomplissement de ses rêves. C’est une barrière terriblement redoutable, pour peut en repousser plus d’un, sans doute moi la première.
Baisser les bras faute de moyens. C’est du gâchis.

Mais je vais me battre. Même si il me faudra du temps pour y arriver, je me battrai.

Je crois que je commence à m’y accrocher. Je crois que c’est ce qu’il me fallait.
Il me fallait un but à atteindre.
Cela fait pourtant un bon moment que j’y pense, quelques années déjà, mais j’ignorais jusqu’à présent qu’avec l’âge, cette petite pensée deviendrait un besoin. Même un terrible besoin. Depuis toujours j’ai cette certitude que je ne vivrais pas ici.
A présent je sais où aller, je sais quel endroit viser.

J’ai intérêt à trouver du travail pour cet été !

Aussi, j’y pensais ce matin en me rendant à cet endroit maudit que l’on prénomme, "Fac" qu’au final le célibat peut aussi avoir ses bons côtés (Même si je n’en pense pas moins !).
Fin'... "ses bons côtés", c’est un bien grand mot. Ce n’est pas exactement le terme approprié, disons simplement que j’aurais moins de mal à partir d’ici. Moins de regrets disons.
Et au final c’est peut être mieux comme ça.

Je veux partir.