Tout est si fragile.

Compte à rebours.

«Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt.»

Premier écrit du mois d’octobre. Et le centième article en même temps !
Poua, ces temps-ci je n’arrive pas à croire à quel point le temps est vite passé… C’est réellement fou.

Je pense que c’est depuis cet appel.
"Votre dossier est complet, celui-ci est actuellement à Londres. Maintenant il faut qu’une famille vous contacte."
Sur le coup j’étais réellement Heureuse. Mais l’anxiété a vite prit place. A cet instant précis il se trouvait juste en face, n’écoutant pas ou très peu le peu de mots que je prononçais au téléphone.
La voix de la jeune femme de l’agence résonnait dans mon oreille gauche, telle une voix off contant les futures aventures de Mélanie. Sauf que cette aventure se fera seule.
C’est justement ce que je craignais, et j’ai mis les deux pieds dedans. Ne pas avoir d’attaches. C’est si compliqué.
Puis ce texto de Luna… Le tout dans la même journée.

J’ai très envie de ce voyage, du fond du cœur. C’est même l’un des plus grands objectifs de ma vie. Seulement… Je sais ce que je "laisse" derrière moi, mais j’ignore complètement ce que je retrouverai à mon retour. Et c’est cela qui me terrifie.

J’ai relu mes articles d’il y a trois mois, depuis le jour où tout a commencé. Et depuis le début je me doutais que cela arriverait. Ce n’était qu’une idée de départ, mais en y réfléchissant c’était bien plus que cela : C’était une certitude.
Vous savez, cette petite étincelle inexplicable, ce petit "truc" en plus qui fait que cette personne se détache de tout le reste ? Comme attirée, depuis le début. Il n’y a pas de mots, il n’y en a jamais eu.

Le sablier est plein, mais vide à la fois.