Tout est si fragile.

[...] And Nothing Else Matters.

«Ah ! que de volumes n’écrirait-on point si l’on voulait dénoncer les ravages causés par la connerie absolue.»

Encore des conneries aujourd’hui.
Encore ce sentiment qui m’accable, qui me prend à la gorge.

Gorillaz - On Melancholy Hill
Whoua, j’avais oublié à quel point j’aimais cette chanson. Surtout qu’elle a une saveur toute particulière. C’est sans doute ce qu’il y a de meilleur en elle.
Nous avons tous une chanson qui évoque en nous quelque chose d’inhabituel, vous savez, cette sensation qui vous détruit complètement ? Quelle soit bonne ou mauvaise, ce sentiment vous accable toute la journée.
C’est mon cas.

Hier soir, j’ai longuement réfléchis. J’ai longuement parlé avec une amie.
Il faut faire quelque chose, ne pas rester là sans rien faire.
C’est étrange, mais parfois ce besoin de parler devient de plus en plus obsessionnel, c’est en quelque sorte une chose devenue vitale. Cela ne s’explique pas.

Ce vide revient. Je suis sincèrement dégoûtée.
Les journées passent et se ressemblent.
Les journées passent et au final cette même idée continue de grandir dans mon esprit. I’m feel alone. Cette même idée me ronge, trotte dans ma tête, retentis de façon à me consumer jours après jours, à me brûler de l’intérieur, à me détruire entièrement, à m’écraser de tout son poids, à me haïr toujours plus heures après heures.
J’y réfléchis.
Je crois que nous mesurons trop peu l’impact de nos mots et de nos actes. Nous faisons trop peu attention à autrui, vraiment.
Ah, putain j’ignore pourquoi cela me touche autant. Je n’éprouve même plus le besoin de pleurer, tellement je suis vide. Au final je stagne ici, en train de crever. En train de crever pour elle, en train de crever pour lui, en train de crever pour des choses dont je n’arrive pas à trouver la solution.
Je crois qu’une bonne baffe dans la tronche s’impose.
En tout cas, mon Soleil ne s’est jamais trouvé aussi loin, et je dois dire que mon coeur se dessèche. Je n’éprouve pas de quiétude, de sérénité, non, juste un énorme trou, un énorme vide.

Je crève d’envie de trouver cette belle relation,
Ce sentiment d’écoute et de liberté. Cette sensation d’avoir trouvé un double de nous-même, avec cette pointe de folie, ce petit détail qui caractérise l’autre personne. Cette sensation de partage, ne serait-ce que de discuter et d’échanger ses points de vues.
Bordel, pourquoi est-ce si difficile ?
Pourquoi est-ce si difficile de communiquer ? D’envoyer un simple message, de dire un simple mot. Pourquoi est-ce si compliqué d’être franc avec autrui, pourquoi ne pas se mettre à sa place ? Parfois, un rien peut débloquer tout un bordel indescriptible. Encore faudrait-il le faire, ce "rien".
Étrangement, il faut toujours attendre que tout dérape.

Ce manque de communication me ronge.

J’en veux à la Terre entière.
Je vais détruire ce putain de banc.