Tout est si fragile.

← Retour au journal

juillet 2014

Luna.

"Tes mots [...]" Ironie du sort, tu viens à peine de partir... (Maudit sois-tu, internet !) Luna, je viens de lire tes mots, et je dois dire que ton écrit m'a énormément touché. J'imagine que c'est essentiellement parce qu'il vient de toi, parce que je sais que derrière ces mots, il y a cette amie que je chérie tant. Comment dire ? Comment décrire à quel point mes sentiments sont forts ? Comment exprimer une telle émotion ? Je crois qu'il existe une limite, que les mots ne peuvent combler. Si j'avais lu ce merveilleux article plus tôt, je ne t'aurais pas laissé partir (...)

Présence permanante.

"Tout homme a le droit de douter de sa tâche et d'y faillir de temps en temps. La seule chose qu'il ne puisse faire, c'est l'oublier." Il y a une faille en toute chose, y compris en moi. Depuis une semaine maintenant je suis sur le point de craquer. Depuis une semaine maintenant elle est chez moi. Cruelle destinée qui vient de lui tomber dessus, je comprend tout à fait ce qu'elle traverse. En pleurs au téléphone, j'ai tout de suite compris que la situation était bien plus grave que d'habitude. Mais putain... Au fond, je n'ai pas réellement mon mot à dire, il s'agit de sa soeur. (...)

Réflexions#34

"Repos." Presque deux semaines. C'est... Dur. Je m'exile un maximum, même de lui, car je sais que le moral n'est pas là, donc je préfère rester seule plutôt que de m'en prendre à la première personne venue. Surtout que cela me ferait très mal. Ces temps-ci je le sens comme... Hostile. Oui, c'est bien le mot. Ne serait-ce qu'une plaisanterie tourne toujours à la catastrophe. C'est sans doute parce que tout part en vrille depuis des jours. C'est étrange. J'ai toujours ce manque énorme qui pèse sur mes épaules. Quelque chose me manque. Ce n'est pas la première fois que je (...)

L'Art de l'Hypocrisie.

"Tu as tout gagné." J'ai fermé la porte, avec une certaine sensation de légèreté. Je ne sais même pas par où commencer. Elle m'a affirmé que cette semaine, en l'absence de ma Moitié, elle partirait pour éviter les conflits. Mais oui bien sûr... Le fait de l'avoir vu partir dans ce train, m'a comme qui dirait blessé. Il m'a en quelque sorte laissé seule face à un énorme problème, dont il n'en a certainement pas conscience de la gravité. Je suis restée sur le quai, jusqu'à ce que le wagon se confonde avec l'horizon. Et encore, je suis restée bien plus longtemps. J'ai (...)