Tout est si fragile.

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août 2013

Les imprévus.

"Toute vie véritable est rencontre." Oh God. Ce n'était pas prévu ça. Que dire ? Que faire ? Comment réagir ? "Si tu veux je t'invite a boire un coup demain, avant que tu ne commences le boulot ?" J'ai halluciné. Je n'ai rien fais pour dans un sens... Alors pourquoi ? Pourquoi ? Du calme, ce n'est qu'un verre. Remarque, en y réfléchissant, c'est assez étrange. Mais ce n'est qu'un verre. Pourtant il y a pas mal de détails qui ne trompent pas. Mais ce n'est q'un verre. Je suis anxieuse. Je pense avoir une idée là dessus. J'ai peur, tout simplement. Peur d'être prise pour (...)

Réflexions#15

«Mieux vaut rater sa chance que ne pas l'avoir tentée.» J'ai comme cette impression d'avoir foiré. Mais réellement. C'est un sentiment qui m'accable énormément. C'était un rendez-vous en effet. Et je dois dire que j'étais anxieuse. Paniquée. Stressée. Bref, tout ce qu'il y a de plus mauvais. Le fait de savoir qu'il m'attendait me gênait. Comment va-t-il m’accueillir ? Suis-je présentable ? Est-ce que tout se passera bien ? Ce genre de question que je me suis posée tout au long de la journée. Je réfléchissais tellement dans le bus, que je ne m'étais même pas aperçu de (...)

Réflexions#16

"Anuptaphobie." Au final, ça allait plutôt bien. Même si je me pose toujours un milliard de questions. Agir naturellement. Je pense que c'est sans doute la meilleure chose à faire. Même si au final je n'attend plus rien dans ce domaine-là. J'appréhendais le retour au boulot et de le croiser à nouveau mais en fait ça allait bien. Comme quoi, les appréhensions sont parfois non justifiées. Puis j'ai cette sensation de vide qui revient. Bordel. Cette sensation de ne pas savoir quoi faire, de penser beaucoup trop à un futur meilleur. J'ai lu plusieurs articles d'une maman qui (...)

Réflexions#17

"Ne t'en fait pas, ce qui doit arriver n'est qu'une suite logique [...]" Une suite logique ? Est-ce que cela existe ? Est-ce que tout est logique ? Est-ce que que telle action + telle action = Tel résultat ? Je me pose trop de questions. Ce soir, j'ai réellement glandé au boulot, tellement il n'y avait rien à faire. Mais bon, au moins j'ai pu lui parler. "Il faudra qu'on se refasse une sortie comme avant hier. C'était bien sympa. Après le boulot par exemple. Tiens, demain tu es disponible ?" Je me pose trop de questions. C'est lamentable. Profite de l'instant présent bordel. (...)

PS :

"Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller... Et le plus vite possible [...]" J'ai envie de me sentir plus femme. Cela peut paraître con hein ? Cela m'a pris d'un coup comme ça. Hier j'ai pu revoir une amie, qui était absolument éblouissante. Elle rayonnait, c'était réellement impressionnant. Elle m'a donné envie de prendre beaucoup plus soin de moi, de faire plus attention. Sur le coup j'ai limite culpabilisé. Bref. On a bavardé, de tout et de rien, j'écoutais chacune de ses paroles avec attention. Cette fille déborde d'énergie, de joie de vivre, je me suis réellement (...)

Anger. Again. And again.

«Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit.» Je craque. Je pleure. J'hurle. Je crie. Je suis à bout. Je crois que... Là c'est la fin. C'est réellement le bout du rouleau. Ces deux dernières années j'ai pu tirer encore un peu sur la sonnette d'alarme. Encore un peu, puis encore un peu, puis encore un peu. Sauf qu'au final celle-ci a finit par se briser. Je craque. Jamais les mots ne m'ont semblé aussi dur. J'essaye d'y faire face, j'essaye de les entendre, je les écoute. Ils m'écrasent. J'ai mal, tellement mal. "Tu ne fais aucun effort." (...)

Cartographie du néant.

"Vide. Au final tu m'as toujours tendu les bras." Presque une semaine que je n'ai pas écrit. Et pourtant ! Chaque jour je me suis dis que j'allais écrire un petit mot, ne serait-ce que quelques lignes histoire de se "décharger" de toutes mauvaises ondes négatives. Et pourtant ! Encore tellement de choses à faire, mais la motivation n'est pas là. Envie de rien, c'est dingue non ? A vrai dire, je n'ai même pas envie de sortir. Bref. Depuis hier quelque chose m'interpelle, quelque chose dont je n'avais pas forcément pris conscience avant. Est-il possible de faire peur aux gens, (...)

Réflexions#18

«Du dire au faire la distance est grande.» Je crois que la ligne a été franchie. Je me sens ridicule. C'était la soirée de trop, mon cœur est comme léger et lourd à la fois. Je ne saurais l'expliquer. Il y a bien longtemps que je n'avais pas ressenti cela, et cela me terrorise. Énormément. Atrocement. Bon sang, je ne voulais pas ça. Enfin, si dans un sens... Peut être que je désire tellement cela qu'au final... Je finis par en avoir peur ? Redouter le moment où cela viendra ? Si cela vient un jour. Comme c'est étrange... Je ne me reconnais pas. Je fais des efforts, des (...)

Hurlement intérieur.

«La haine seule fait des choix.» J'ai écris tout un long texte, mais au final, après réflexion, j'ai tout effacé. Parce que de longues phrases ne veulent pas forcément dire quelque chose, loin de là. Tout un sentiment peut s'exprimer ne serait-ce qu'au travers d'un seul mot, ou d'une seule expression. Je crève. (...)

"[...]Jamais il ne pardonna, et jamais il n'oublia."

"Pardonner" Est-ce réellement possible ? Peut-on réellement faire un trait, d'un instant à l'autre sur quelque chose d'absolument douloureux ? Il faut bien avancer c'est vrai, mais tous ceux qui disent "J'ai réussi à pardonner" mentent. Au fond, ce sentiment d'amertume est toujours là, rien ne change à ce niveau-là. Il arrivera bien un moment où, quelque événement que ce soit, ce sentiment fera à nouveau surface. J'ignore pourquoi j'écris cela. Tout m'est venu d'un seul coup. Aujourd'hui j'ai écris sur mon journal "papier" (Tiens, un nouveau truc qui pourra être lu, (...)

Question de couleurS.

«Le racisme est bien l'infirmité la plus répugnante parmi les diverses laideurs de l'humanité.» Un sujet que je voulais développer depuis bien longtemps. Quelque chose que j'ai de plus en plus de mal à supporter. Je pense que c'est un handicap. Un terrible handicap. Sans doute l'un des plus grands que l'Humanité puisse connaître. Et cela me répugne un peu plus chaque jour. Cette notion de respect mutuel quasi inexistante, me prouve encore une fois à quel point l'Homme peut se montrer très con. Comment peut-on juger quelqu'un sur sa couleur de peau ? Sur ses opinions (...)

Réflexions#19

"[...] Demain sera un autre jour collègue !" Il y a des jours comme ça où tout bascule. Ce matin je n'avais pas envie de me lever. Vraiment pas. J'ai mis mon réveil à 9h, mais toutes les demi-heure je décalais. Jusqu'à finalement me lever vers 13h. C'est beau. Mais bon, quel réveil. C'est bien la dernière chose à laquelle je m'attendais. Vraiment, j'ai halluciné. Un message. Non pas informatique, pas un message sur facebook, sur le téléphone ou encore un e-mail. Non. Un message pur, une lettre. J'ai halluciné. Du début jusqu'à la fin. J'ai souris. (...)

Un brin de Celtique.

"J'ai plus voyagé en quelques minutes qu'en une vie de marche." Rien à foutre, aujourd'hui je suis partie. Avignon. Quelle merveilleuse ville ! L'architecture, l'aspect de celle-ci, les aménagements... Je me suis régalée. Du début jusqu'à la fin. Et comme cela fait du bien d'aller voir un peu ailleurs... J'ai même vu un Pub Irlandais, qui m'a cruellement rappelé l'auberge de Londres. Dure réalité. Je crois que j'ai finis par aimer les gares. Cette vilaine expérience n'est plus qu'un lointain souvenir. http://www.youtube.com/watch?v=jiwuQ6UHMQg Je suis comme transportée. (...)

J.R.R.Tolkien

«Vous n’êtes, après tout, qu’un minuscule individu dans le vaste monde.» Ses mots m'apaisent, je me sens bien, dès que je lis ses textes. J.R.R.Tolkien. Une véritable icône, un véritable modèle. Son monde est celui dans lequel j'aurais dû vivre. Son monde est le mien. Celui de l'imaginaire. Je me suis demandée une fois de plus ce que je faisais ici. Où est donc ma place, où dois-je me sentir bien ? Depuis longtemps j'estime que cet endroit n'est pas le mien. Ce n'est pas moi. Ce mal être est quand même assez dingue, comment peut-on ressentir ce genre de chose alors (...)

Comme une impression de "déjà-vu".

«Grandir, c'est apprendre le mal. Le mal est inévitable.» Je ne peux plus. Je ne supporte plus. J'ai passé les deux derniers jours à essayer de rester calme, à garder mon sang froid. C'est difficile, lorsque l'on est à bout. Je crois que j'ai grandi. C'est sans doute une bonne, mais aussi une mauvaise chose. Je ne saurais l'expliquer. J'ai comme ce goût amer qui revient. J'ignore pourquoi. Enfin, j'ai une petite idée. Une semaine déjà et pourtant rien n'est fait. Je me demande ce que je dois faire. Au final c'est peut être moi le problème. Peut être que je ne suis pas (...)